Bien qu’elle soit un concept très ancien, puisqu’on parle aussi de régime paléolithique, la cuisine vivante est au goût du jour.
Son principe est simple : on ne chauffe ni ne cuit aucun aliment, ce qui signifie qu’on élimine tout ce qui ne peut se manger cru…
Mais pourquoi ?
La cuisson détruit certaines vitamines, les enzymes, les minéraux biologiquement disponibles et la chlorophylle. Jusque-là, rien de bien nouveau : on le savait ! Mais ce que l’on sait moins, c’est que le fait de chauffer les aliments désorganise la structure des protéines que l’on peut ainsi rendre non assimilables par notre organisme dans une proportion de 50 % au moins…
Cette situation entraîne des carences en acides aminés essentiels et en nutriments, ce qui expliquerait le recours de certains individus à l’absorption de grandes quantités de protéines, notamment carnées.
Le problème, c’est que notre corps ne peut gérer ces excès, ce qui entraine progressivement des maladies dégénératives et un vieillissement prématuré.
Autre information encore : le nombre de globules blancs manifeste un pic de production après que nous ayons ingéré des aliments cuits. Ceci est un effet que l’on peut considérablement réduire en consommant des aliments crus en début de repas…
Force est de constater que l’homme est le seul animal qui fasse cuire ses aliments et que les maladies dégénératives ne se retrouvent que chez lui ainsi que chez les animaux domestiques !
Que nous dit, sur le plan éthique, la cuisine vivante ?
L’alimentation vivante, se base sur l’ingestion de produits directement issus de la nature avec le moins possible d’intervention humaine. Ces aliments doivent être riches en éléments nutritionnels et essentiels pour apporter un maximum d’énergie de qualité. Par ailleurs, leur production ne doit pas épuiser l’environnement de même que leur digestion ne doit pas épuiser l’organisme. Enfin, il est essentiel que les produits que nous consommons produisent le moins possible de déchets, tant dans notre corps que dans notre environnement. On voit bien qu’il y a là autant une recherche de qualité qu’une dimension éthique.
Pour réaliser ces principes, ceux qui pratiquent l’alimentation vivante recommandent une nourriture crue, le plus possible d’origine biologique, à tendance alcaline et non transformée. On utilise aussi trois types de traitement de ces aliments : la déshydratation, la germination ou la fermentation.
Grâce à cette orientation alimentaire, le pancréas et le système digestif dans son ensemble sont beaucoup moins sollicités et l’appétit reste régulier. La présence significative de fibres alimentaires et de protéines conduit à la satiété, ce qui est intéressant pour les personnes s’inscrivant dans un programme de perte de poids.
Voilà, en bref, ce qu’est la cuisine ou l’alimentation vivante.
Basée sur le bon sens et la valeur très sûre qu’est la nature comme ressource, elle ne peut qu’être examinée de près et étudiée comme une alternative possible à la nourriture industrielle qui cause tant de ravages sur notre santé, surtout en termes de maladies dégénératives, d’affaiblissement de notre système immunitaire et de vieillissement précoce. Elle est évidemment parfaite pour les personnes suivant un régime hypotoxique.